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Gabon/le silence méprisant du gouvernement face aux revendications des Régies financières pourrait le coûter cher

Libreville le 19 octobre 2020 (Globe infos).

Face au mépris que fait montre le gouvernement a leur égard, et trois mois sans une avancée significative après la suspension des échanges entre le gouvernement et ses partenaires sociaux des régies financières, ceux-ci annoncent par la voie de Mr OMBINDHA TALHEYWA III Sylvain, par ailleurs Président du Syndicat des Professionnels des Impôts (SPI) et Secrétaire Général Porte-parole de la Fédération des Collecteurs des Régies Financières (FECOREFI) la tenue d’une Assemblée générale demain dans la salle de réunion de leur mess sise à Oloumi dans la zone industrielle.

La rencontre de demain sera basée sur les points de revendications portés sur la table du Gouvernement depuis le 13 juillet 2020 à savoir:

– la régularisation des situations administratives;

– la publication des résultats des opérations d’audit des effectifs et des primes réalisés en 2018;

– l’organisation des assises tripartites Présidence de la République- Gouvernement-Partenaires.

Rappelons à toute fin utile que ça fait plusieurs mois que le gouvernement et ses partenaires sociaux des régies financières sont en crise, paralysant ainsi toute l’économie nationale.

« Le comble qui va mettre la poudre au feu est le fait qu’aujourd’hui, 3 mois après le dépôt de notre cahier des charges, le Gouvernement ne semble pas en être préoccupé alors nous leur donnerons une réponse à la hauteur de leur méprise » a déclaré OMBINDHA TALHEYWA III Sylvain, Président du Syndicat des Professionnels des Impôts (SPI) et Secrétaire Général Porte-parole de la Fédération des Collecteurs des Régies Financières (FECOREFI), qui ne comprend pas comment un gouvernement peut être aussi méprisant face aux revendications de ceux là même qui sont la porte d’entrée des finances publiques?

Mieux comment un gouvernement qui se veut responsable peut se livrer mains et pieds liés à l’emprunt au lieu de résoudre définitivement la crise de ses propres ressources financières? Bizarre quand même s’est-il exclamé.

Nous y reviendrons demain après l’AG de tout les dangers.

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