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GABON/ Liberté d’expression en 2020: Le Directeur de publication du journal Le Diagnostic Bertin Ngoua Edou enfermé pour avoir fait son travail

Depuis le lundi 30 décembre 2019, le directeur de publication du journal papier le diagnostic Bertin Ngoua Edou est privé de liberté dans les cellules de la DGR, pour avoir fait son travail de journaliste. Où est donc La démocratie, la liberté d’expression, et la justice pour tous tant prônée par le Président de la République Chef de l’état son excellence Ali Bongo Ondimba, qui lors de son allocution à la Nation du 31 décembre dernier a déclaré que « nul n’est au dessus de la loi et qu’il n’y a pas une justice à deux vitesses dans ce pays ». Mais au regard de la situation, et son mode opératoire, tout prête à croire que la DGR a pris fait et cause pour René Ndemezo Obiang le président du conseil économique social et environnemental qui est le plaignant.

Pour avoir écrit un article de presse dévoilant un accord secret et une transaction qui se serait passé entre l’homme politique de Bitam ami personnel du chef de l’état, et l’ex directeur de cabinet du président Brice Laccruche Allihanga devenu indésirable et qui, aujourd’hui est enfermé à la prison centrale de Libreville.

Ce qui est étonnant est qu’au 21ème siècle l’on vive encore ce genre de mésaventures dans un pays qui se veut celui des droits de l’homme, avec un code de la communication, bien que façon façon et taillé sur mesure pour affaiblir le pouvoir des professionnels de la plume a quand même des dispositions légales à la matière. Où est donc passé la fameuse dépénalisation?

Pour la rédaction du journal en ligne Globe Info

« nous exigeons comme tous les autres avant nous la libération sans conditions du confrère ». Car il y a plusieurs moyens réglementaires prévu par la loi pour résoudre ce genre de différents lorsqu’on se sent lésé comme par exemple:( le droit de réponse, ou saisir la HAC qui est l’organe régulatrice à la matière). Pourquoi aller directement à la DGR? Et priver ce père de famille de sa liberté en ce temps de fête de fin d’année, comme si c’était un problème entre personnes.

Nous dénonçons ces pratiques d’un autre aire.

Nous y reviendrons.

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