Libreville, le 23 septembre l’organisation nationale des employés du pétrole ( ONEP) et 13 syndicats de travailleurs de différents secteurs se sont récemment réunis ( 21 septembre) afin de récuser la mise en application du nouveau code de travail que l’État gabonais tend à mettre en place dans les prochaines semaines. Un projet qui visiblement ne ferait pas les affaires des travailleurs. D’où cet appel, << Non! Ce projet ne passera pas,nous n’allons pas le laisser passer>>.
D’après ces derniers, << le gouvernement gabonais a décidé d’aliéner les droits fondamentaux des travailleurs par la formulation des articles en faveur des employeurs entraînant directement une précarité de l’emploi >>. Les syndicats attendent donc faire barrage à ce projet et ont été reçus dernièrement par l’assemblée et le sénat.
<< La remise en cause du principe de la conservation des droits acquis et de la stabilité de l’emploi est une soumission à une forme d’esclavagisme professionnel où le travailleur n’aura d’autre choix que de se soumettre à la seule volonté de l’employeur par peur d’être licencié. Oui à la concertation tripartite, oui à la conservation des droits acquis et à la stabilité de l’emploi et non à l’esclavagisme professionnel et à l’aliénation des droits! >>, ont – ils indiqué. Les syndicalistes appellent donc le gouvernement à revoir les articles objets des querelles.
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