Pour la deuxième fois à moins de trois jours, la presse privée locale appelle le chef de l’état Gabonais son excellence Ali Bongo Ondimba à arbitrer ce qui se précise comme étant un contentieux entre le COPIL d’une part et la presse privée locale d’autre part. Le Gabon peuplé à un peu plus de 1.8 millions d’âmes compte aujourd’hui plus de 100 cas officiellement connus. Cette situation qui devient plus que préoccupante, ne laisse pas les éditeurs de la presse privée indifférent même comme ceux ci se sont vu écartés par le COPIL dans le processus de lutte contre la pandémie covid-19. N’ayant plus de ressources pour faire du bénévolat comme nous l’impose le COPIL nous avons tiré la sonnette d’alarme Lors de la première déclaration il y a seulement deux jours, Aujourd’hui l’avenir nous donne raison le COPIL va dans tous les sens en se contredisant lui même au mépris du matraquage psychologique qu’il fait subir aux populations qu’ils sont sensés protéger.Suite à ce manque de sagesse les directeurs de publications attirent Une fois de plus l’attention du chef de l’état sur cette situation.Nous vous livrons ici l’intégralité de la déclaration de ce jour dont notre rédaction globeinfos.ga est signataire.Deuxième déclaration du collectif des patrons de la presse privée
gabonaise.Mesdames et Messieurs
Nous vous le disions déjà lors de la première déclaration du jeudi 17
avril que le COPIL ne remplissait plus ses missions au regard des
manquements observés au sein de ce comité technique et scientifique.
Ainsi, il a perdu toute sa crédibilité sur le plan national et international en confondant un technicien, monteur et réalisateur à un journaliste, le cas de Luc Levy qui se retrouve à présent accusé, méprisé, insulté par tout le monde sur les réseaux sociaux et sur les chaînes de télévision par manque de prise en charge réelle au centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL).
A l’analyse des faits, il convient de dire que Luc Levy s’insurge contre le
mauvais traitement, l’abandon et la non prise en compte de son cas, au
bout de plusieurs jours comme les autres d’ailleurs, il a donc jugé utile
de rentré chez lui par manque de soins appropriés et à cause d’un
COPIL qui cache la vérité aux gens. Aujourd’hui, sa vie privée a été
mise à nue ce que refusait de faire le porte-parole avant, prétextant ne
pas exposer la vie privée des malades du coronavirus.
Finalement, qu’est ce qui a motivé ce dernier de donner l’identité de Luc
Levy ? Et pourquoi ne la t-il pas fait pour les autres malades et surtout
celui qui a agressé soit disant le médecin ? Heureusement que dans ce
désordre du COPIL, Luc Levy à réussit à nous réaliser une vidéo qui
relate le mauvais traitement des malades et du personnel médical, nous ne pouvons que lui dire merci et nous lui souhaitons et comme tous les
autres malades un bon rétablissement.Mesdames et Messieurs,
Ces révélations interviennent après celle du sujet malade d’Agondjé, et
dont le site internet en ligne 7joursinfo titrait Covid- 19 : et si l’auteur du
témoignage du CHUA d’Agondjé disait la vérité ? Il faut dire par là qu’il
avait été le premier à dénoncer ce mauvais traitement.
Et comme si cela ne suffisait pas, la photo de notre confrère et directeur
de publication de Gabon info s’est retrouver le vendredi 17 avril sur les
réseaux sociaux en une fraction de seconde soit disant, que c’était lui
Luc Levy, véritable cacophonie, dont le seul but était de nuire à la
corporation.Mesdames et Messieurs,
Au regard de ce qui précède, nous demandons une mise à plat du
COPIL suivi d’une recomposition de ce comité qui va désormais
regrouper les techniciens, les chercheurs, et les représentants des
médias afin d’éviter ce manque de professionnalisme et de redorer le
blason du COPIL, et pour ce faire nous demandons l’arbitrage du
président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba.
Je vous remercie .Le porte-parole, Thierry Mebale Ekouaghe