La question se pose suite à la belle ambiance qui a prévalu dans l’amphi du ministère de la fonction publique ce 17 décembre 2019, lors de la rencontre entre Mme Madeleine Berre et les partenaires sociaux de l’administration générale. Signalons qu’un mouvement d’humeur mené par les syndicats affiliés au Mouvement social des travailleurs gabonais vaillants, avec la coordination du Bloc syndical de la première seconde, secoue l’administration publique depuis le 1er décembre dernier.
Et pour désamorcer la crise Mme Berre et ses équipes ont opté pour la franchise. C’est dans cette voie que Les échanges ont été portés afin de trouver des solutions contre l’immobilité statutaire constatée au sein de l’administration publique. Ainsi donc, une décision a été prise à l’unanimité pour la tenue d’un forum de concertation entre les deux parties. Et celle ci a été programmée pour le début du mois de janvier 2020.
C’est tout simplement sa franchise.
Car ce matin face aux syndiqués, le ministre Madeleine Berre, a tenu des propos suivants : « c’est bien de faire grève et exprimer son mécontentement, mais il est mieux et nécessaire de discuter pour trouver des solutions adaptées aux problèmes posés. Nous devons donc nous asseoir autour d’une même table afin que chacun de nous participe à l’élaboration des nouvelles réformes permettant une meilleure gestion des situations administratives décriées. Nous devons en discuter sans langue de bois et mettre ensemble une cartographie pertinente des ressources humaines pour atteindre la performance tant attendue par tous».
Pour celle qui se fait appelé Mado par les syndiqués, il est plus qu’impératif que chaque partie reconnaisse sa part de responsabilité et que l’on change la culture administrative est devenue très rigide de nos jours. Nous avons manqué de vigilance et de rigueur je reconnais, mais, c’est ensemble que nous allons trouver des solutions »
Prenant la parole à leur tour Pierre Mintsa, le porte-parole du Mouvement social des travailleurs gabonais vaillants, et Aminata Ondo de l’intersyndicale, n’ont pas manqué de signifier à la tutelle que «les travailleurs gabonais ne sont pas responsables de la situation qui prévaut dans l’administration publique, mais plutôt les politiques publiques mise en place par l’état. Les deux leaders ont accepté accompagner Mado dans cette initiative de trois jours d’échanges sans tabous secteur par secteur et au cas par cas. Si ce là peut permettre de trouver des solutions définitives aux problématiques rencontrées par les professionnels du secteur public.
Les deux parties se sont accordées pour se retrouver les 3, 4 et 5 janvier 2020 pour un dialogue inclusif et sans tabou.
Au vu de cette démarche, notre interlocuteur du jour, estime que cette à proche est appréciable et pourrait avoir un impact positif sur la question.
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