C’est à la faveur d’une conférence de presse tenue dans hôtel de la place le wheekend dernier, que les conseils représentant les prévenus, Tony Ondo Mba et Roger Owono Mba dans l’affaire dite scorpion, se sont réunis afin de dénoncer de façon collégiale ce qu’ils qualifient de violations graves dans la procédure judiciaire.
» on ne peut faire des observations après placement des accusés » a dénoncé le conseil en répondant à une question du journaliste
» placé sous mandat de dépôt, vivant dans un régime restrictif. nous avons constaté que les droits des prévenus n’ont pas été respecter dans l’entame des procédures élémentaires et également lors de leur présentation au parquet de Libreville », a déploré Me Stéphane Eyoghe, l’un des défenseur des accusés.
Me Stéphane Eyoghe a soutenu en effet que, lors des enquêtes préliminaires au sein de la direction générale de la recherche les avocats n’ont pas pu avoir accès aux dossiers des accusations comme le stipule la loi dans son article 133. Mieux, selon lui, la décision de mise sur mandat de dépôt est intervenue sans que le juge ait entendu les réquisitoire contradictoires, comme le prévoit la loi .
» nous avons constaté que les droits de nos clients n’ont pas été respectés. En effet, nous n’avons pas pu faire les observations écrites dans le dossier d’accusation. A l’heure actuel, nous ne savons ce qui se trouve dans le dossier de nos clients » a-t-il regretté, par conséquent il ne savent même pas de quoi sont réellement accusés leurs protégés. Paradoxal non?.
Antine E pour globe info.
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