La rédaction 066867376 Globe Infos. La sphère politique locale connait depuis quelques heures un évènement notoire: La démission spectaculaire de Guy-Bertrand Mapangou du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Celle-ci a provoqué un véritable séisme dans son bastion politique. À Tsamba-Magotsi, l’atmosphère est tendue et les structures du parti vacillent : l’annonce d’un « tsunami de démissions » est désormais imminente. Les fidèles de celui qu’ils surnomment affectueusement « Guy Bé » ne sont pas disposés à rester à bord d’un navire qu’ils considèrent désormais ivre et sans commandant.
Guy-Bertrand Mapangou n’est pas un militant ordinaire. Ancien membre influent du comité permanent du Bureau politique du PDG, il est la figure emblématique qui a contribué à l’édification du parti à Tsamba-Magotsi et dans une grande partie de la Ngounié. En tant qu’homme de terrain et stratège respecté, son départ est perçu comme une tragédie politique sans précédent. « C’est comme la mort d’un Dieu », avouent des militants, stupéfaits. Sans sa présence, le PDG dans cette région n’est plus qu’une ombre vacillante de ce qu’il était autrefois.
La défection de Mapangou génère un effet domino dévastateur. Des pans entiers des structures de base s’effondrent, et les militants désertent massivement le parti. Le PDG semble avoir perdu son essence même. Les répercussions de ce départ sont considérables : le parti ne perd pas seulement un cadre historique, mais également l’un de ses piliers les plus solides et respectés. À travers cette rupture, c’est toute une idéologie politique qui est mise à mal, menaçant de s’effondrer sous les coups de boutoirs de la désillusion collective.
Le PDG, déjà affaibli par les tensions internes, est ici confronté à une crise sans précédent. La démission de Guy-Bertrand Mapangou ne constitue pas simplement un départ ; c’est un véritable tremblement de terre qui ébranle les fondements du parti en Ngounié. Le vent du changement souffle avec force, et Tsamba-Magotsi se retrouve au cœur d’une tempête politique. La question qui demeure en suspens est : qui saura colmater les brèches béantes laissées par ce tsunami politique et redonner au PDG la force nécessaire pour se relever ?