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Gabon/politique et transition dans la Ngounié : contre vents et marées GUY Bertrand Mapangou compte jouer sa partition

La rédaction 066867376 Globe Infos.
Dans son désir de reconquérir l’électorat gabonais, et frayant un chemin menant à sa revitalisation, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) qui vient de faire les yeux doux aux nouvelles autorités gabonaises qui les ont mis dehors il y a une année,
chercherait à refaire surface dans la province de la Ngounié, d’où est prévue une rentrée politique provinciale ce samedi 19 octobre 2024 à Mouila.
En effet, cette rencontre à haut risque organisée par les Yves-Fernand Manfoumbi le quatrième vice-président du PDG, pourrait profondément diviser les fils et filles de cette localité pour la simple raison que certains sont restés mains et pieds liés dans l’ancien bateau PDG coulé et d’autres comme Guy Bertrand Mapangou sortie du lot par son dynamisme et oreilles des nouvelles autorités gabonaises qui ne comptent s’embarquer dans n’importe quel train.
Alors que des cadres comme Manfoumbi, Léon Zouba et d’autres tentent de mobiliser leurs militants pour ressusciter un parti chassé du pouvoir, les critiques pleuvent, soulignant l’ironie de ce retour sous couvert de reconstruction nationale.

Le PDG, responsable de la ruine économique et sociale du Gabon pendant des décennies, ose aujourd’hui prétendre à un retour sur la scène politique avec le même discours trompeur. Un parti qui, par la force des armes et la fraude, a plongé le pays dans la pauvreté, l’exclusion, et l’oppression, espère se reconstruire sur les cendres de ses propres échecs. Pire encore, ceux qui ont ouvert les portes du pays à des intérêts étrangers, sous l’influence d’Accrombessi et de la « Young Team » de Sylvia Bongo, cherchent encore une place dans la nouvelle ère politique du Gabon. Une moquerie pure et simple pour les Gabonais qui ont souffert sous ce régime corrompu.

Les populations de la Ngounié, fatiguées de voir les mêmes visages du passé, expriment leur colère face à ce retour maladroit. Comment accepter le retour de ceux qui ont vendu le pays, s’enrichissant au détriment du peuple, et imposant un régime de terreur pendant tant d’années ? Ces « valets » de l’ancien pouvoir, qui se contentaient de leur part du gâteau en volant les ressources de l’État, reviennent comme des sauveurs, espérant que tout sera pardonné. Mais la population n’est pas dupe.

L’ironie de cette situation n’échappe à personne. Alors que des cadres du PDG tentent de reprendre les rênes, certains, comme l’ancien ministre Guy Bertrand Mapangou, se distinguent par leur soutien franc aux nouvelles autorités. Mapangou, qui est le premier haut cadre du PDG de la province de la Ngounié à s’engager officiellement à soutenir le général Oligui Nguema et le CTRI, n’a pas hésité à se positionner en faveur des réformes en cours. Sa fidélité et son dévouement à l’action du CTRI et de son chef l’ont poussé à faire le tour de sa province pour sensibiliser la population à se mettre à la disposition des nouvelles autorités, en les soutenant dans tout ce qu’elles entreprennent pour un nouveau Gabon.Ce soutien, bien que sincère, a valu à Mapangou des attaques de la part de ses anciens camarades du PDG, qui voient en lui un traître à leurs ambitions malsaines. Guy Bertrand Mapangou a riposté avec fermeté à ses détracteurs, refusant de se laisser intimider par les insultes et les menaces. Il incarne aujourd’hui une opposition claire à ces « convulsions émotionnelles » du PDG. Sa déclaration en dit long sur la bataille politique qui s’annonce : « Je riposterais tôt ou tard avec des armes politiques conventionnelles ou non-conventionnelles à chaque attaque contre ma personne. »

La province de la Ngounié se prépare donc à une lutte acharnée entre les partisans d’un PDG agonisant et ceux qui veulent un Gabon renouvelé. Mais une chose est certaine : les anciens caciques du PDG ne passeront pas sans résistance, et le peuple gabonais, plus éveillé que jamais, n’oubliera pas les abus du passé. Le retour en grâce des responsables de l’ancien régime risque fort d’être de courte durée.

Sce/M.supertstar

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