Libreville le 16 décembre 2020 (Globe infos). Ce n’est un secret pour personne l’entreprise parapublic la poste SA va mal, résultat d’une gestion scabreuse imposée par l’équipe dirigeante mise à sa tête depuis plus de quatre ans et qui aujourd’hui chosifie l’entreprise et son personnel qui est présentement en grève illimitée.
De source concordante, le PDG de la poste SA vient d’engager une dépense de sept millions deux cents mille francs CFA (7.200 000 frs) dans la location d’une salle devant servir de site de payement des abonnés de la poste SA au gymnase d’Oloumi pour une période de 12 jours à raison de 600 000 frs/jour.
Pour les postiers l’équipe dirigeante est sans cœur. » Nous sommes en deuil en ce moment Pour avoir perdu une collègue la dénommée Kochita, partie faute de moyens adéquats lui permettant d’accéder aux soins intensifs qui s’imposaient à elle. Alors qu’avec son salaire elle aurait pu se prendre en charge. Une victime collatérale de plus dû au mauvais traitement qu’Adandé et son équipe nous imposent. » A déclaré Louise une employée de la poste SA qui fondait en larmes par compassion pour la disparue.
« Tout le monde sait que la poste SA ne manque pas locaux pour pouvoir travailler paisiblement et en sécurité. Mais Michael Adandé, au lieu de payer nos salaires préfère se balader avec la poste SA dans sa poche et faire des dépenses inutiles avec l’argent du contribuable ! » S’est exclamé un postier.
« Mr Adandé a décidé de nous clochardiser et nous chosifier. Nos enfants ne vont pas à l’école, les bailleurs nous menacent d’expulsion, les malades meurent, les cahiers de bons chez les boutiquiers pleins dans les quartiers, bref les postiers que nous sommes n’ont plus de vie qu’avons nous fait pour mériter ça » a déclaré un autre employé de la poste SA.
Pour les partenaires sociaux de l’entreprise, cette situation n’a que trop durée, vivement que les autorités compétentes se penchent sur la gestion de cette entreprise parapublic, où Michael Adandé et les siens se la coulent douce au détriment des dégâts collatéraux que causent leur agissements.