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Gabon/Quand le Covid-19 obstrue La journée mondiale de la liberté de la presse

La Journée mondiale de la liberté de la presse a été instituée par l’Unesco en 1993 pour défendre les journalistes dans leur liberté d’expression partout où ce droit fondamental est bafoué. Elle a lieu chaque année le 3 mai. Considérant que la liberté d’expression des journalistes garantit le droit à l’information de tous, l’Unesco met l’accent sur le fait que partout où les journalistes sont inquiétés, la démocratie régresse.

La liberté de la presse et la liberté d’expression.

La liberté d’expression est une des libertés fondamentales reconnue par la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948. L’article 19 stipule en effet que :

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.  »

Pour cette année 2020 cette célébration est comme tout le reste de manifestations, obstruée par la pandémie covid-19 qui s’est taillée une place de choix dans tous ce qui se fait et se dit depuis le début de cette année.

Ne pouvant pas resté inactif malgré la circonstance, le collectif des patrons de médias privées à par son porte parole prononcé une allocution que je prie de lire ci dessous.

Tout en souhaitant bonne fête à tous les combattants de l’information.

Le collectif des patrons de la presse privée gabonaise.

La journée mondiale de la liberté de la presse, édition 2020
se tient dans un contexte marqué par la pandémie du
coronavirus. Le thème retenu cette année, « Le journalisme
sans crainte ni complaisance ».
Occasion pour nous de revenir sur l’allocution du secrétaire
général de l’ONU, Antonio Gutarres, « La propagation de la
pandémie du Covid-19 en a fait naître une nouvelle, celle de la
désinformation, où de dangereux conseils de santé côtoient
les théories conspirationnistes les plus folles. Le remède, c’est
la presse : des informations et des analyses vérifiées,
scientifiques et fondées sur des faits ».
Chers confrères et chères consœurs
La presse privée gabonaise manque de moyens conséquents pour
accompagner le gouvernement dans cette lutte contre le
coronavirus ; notamment par une sensibilisation régulière de la
population ; qui malgré les communications du COPIL ; ont toujours
du mal à comprendre la dangerosité du virus et la nécessité des
mesures barrières pour se protéger. Une implication de la presse
privée gabonaise dans le COPIL est très attendue.
Chers confrères et chères consœurs
C’est sur cette note d’espoir que nous vous souhaitons une bonne
journée mondiale de la liberté de la presse la 27e du genre.

Fait à Libreville le 02 mai 2020.

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