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Libreville le 14 août 2024. Ne dit-on pas souvent que c’est le travail qui paye? André Patrick Roponat le nouvel Avocat Général à la Cour de cassation vient de l’expérimenter après avoir été nommé à la plus haute juridiction du système judiciaire
En effet c’est lors du Conseil supérieur de la magistrature, réuni le mercredi 14 août 2024 courant, présidé par le numéro un Gabonais le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui NGUEMA président de la transition Président de la République Chef de l’État qu’André Patrick Roponat a été propulsé au poste d’avocat général à la cour de cassation.
Habile, Discret, Agile et rompu à la tâche, le dernier Procureur de la République de l’ère des Bongos, a su s’appuyer sur ses qualités pour rester professionnel avant et après la chute du régime d’Ali Bongo Ondimba. Ce qui lui vaut cette promotion qui n’est autre que de la reconnaissance des nouvelles autorités gabonaises pour un travail bien fait.
Rappelons à toute fin utile que c’est sous sa houlette que la bande à Sylvia Valentin, son fils Noureddine et leurs acolytes sont à sans famille sans avoir eu l’occasion de marchander ou s’échapper.
Malgré les coups bas de ses détracteurs André Patrick Roponat est resté impartial. Ses anciens patrons en savent quelque chose. Certaines sources déclarent que c’est son attitude de loyauté qui lui vaut cette promotion au moment même où certains l’avaient déjà enterré vivant. C’était sans compter sur l’oeil avisé du numéro un Gabonais le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA qui sait identifier les vrais patriotes et les amoureux de la Nation pour les mettre à la place qu’il faut.
Après avoir accompli avec brio cette mission périlleuse une année après l’arrivée du CTRI, le nouvel Avocat Général de la cour de cassation va devoir relever d’autres défis et imposer sa vision de travail et sa marque de fabrique »le travail rien que le travail »

Nommé au poste de Procureur de la République le 22 novembre 2019, André Patrick Roponat laisse à son successeur une maison propre et bien rangée. Après quatre ans de bons et loyaux services où il s’est imposé comme une figure incontournable de la justice pénale gabonaise, le fils du pays lance le cap à la cour de cassation tant pis pour ceux qui vont trainer les pas.