Libreville le 05 septembre 2023 Globe INFOS.
Ce n’est un secret pour personne, que depuis le 30 Août dernier, la vaillante armée Gabonaise a pris ses responsabilités en décidant de se ranger du côté du peuple souverain. Cette opération maestrialement menée, a conduit au renversement du régime des Bongos vieux de plusieurs décennies.
En effet, ce fut un coup de force dont la dextérité a été d’une efficacité incroyable qui a abouti à l’adhésion du peuple Gabonais, car, en réalité, c’est suite à cette intervention que le peuple souverain Gabonais à été rétabli dans sa dignité et a retrouvé sa liberté.
Cependant les dirigeants des deux institutions sous-régionales que sont la CEEAC et la CEMAC sont montés au créneau pour condamner ce qu’ils qualifient de « coup d’état ». De ce fait, celles-ci ont alors décidé de prendre une position contraire à celle des populations gabonaises qui, depuis ce 30 Août sont en liesse.
En condamnant cette transition pacifique en cours au Gabon, la CEEAC et la CEMAC deux institutions en manque de rénovation conduites par des quadragénaires de règne, viennent de rater une belle occasion de se taire car, pour une sous-région où, le tripatouillage des urnes et de la constitution, la dictature, la longévité au pouvoir et le massacre des populations sont des maîtres mots, il est donc facile de comprendre la position celles-ci, qui ne comprennent pas comment ce changement pacifique sans effusion de sang a pû se produire. Et pour tout dire, l’alternance à la gabonaise est devenue un cas d’école.
Au moment où, le peuple Gabonais trouve son Moise (en référence aux Sainte Écritures Bibliques), alors que depuis plus de cinq décennies, le pays est englouti dans un système frauduleux et mafieux, voila que des inamovibles et remplaçants dynastiques des palais se dressent en donneurs de leçons.
Faisant donc suite à cette position contraire de la CEEAC et la CEMAC, le peuple Gabonais se pose la question de savoir: à qui profitait sa douleur?
La réponse à cette interrogation se trouve dans plusieurs pans, nous dit un observateur averti des affinités sous-régionales. Oui, poursuit-il, « le Gabon a toujours été une vache laitière sous-régionale qui, si ce n’est pas leurs populations qui envahissent son territoire, c’est son armée qui est mis à contribution hors de ses frontières, privant ainsi plusieurs familles de leurs responsables, ou encore, en soutenant financièrement certains pouvoirs agonisants où les fils remplacent numériquement leurs géniteurs.
Au regard de ce qui précède, une chose est sûre, le peuple Gabonais a déjà tourné la page, voir même changé de livre, afin que personne ne vienne gâcher son bonheur.
Par ailleurs, il est à noter que ce même peuple souverain, tient à son Général Président et ne compte pas laisser ces deux institutions vétustes par leurs textes fondamentaux venir perturber sa réelle quiétude.
Il est important de dire que, malgré ces prises de positions injustifiées de ses voisins, les nouvelles autorités de Libreville tiennent à la protection des biens et des communautés sœurs et amies résidentes sur son territoire.
Vivement que la CEEAC et la CEMAC comprennent que, pour le général président son excellence Brice Clotaire Oligui Nguema et ses frères d’armes, le bonheur du peuple gabonais souverain passe avant toute réclamation de façade. D’ailleurs, leur mission première disent-ils, c’est de redonner à ce peuple sa dignité bafouée.
Notons que l’opinion publique sous-régionale face à cet acharnement se pose la question de savoir, où était la CEEAC et la CEMAC en Avril 2021 lorsque le fils a remplacé le père au Tchad ? Au mépris de la constitution Tchadienne du , révisée le , qui prévoit qu’en cas de vacances du pouvoir, le président du Sénat assure l’intérim pendant 45 à 90 jours, le temps d’élire un nouveau président de la République. Où étaient-elles en Centrafrique lorsque Faustin-Archange Touadéra a décidé de modifier la constitution pour s’éterniser au pouvoir?