Lancé à Libreville le 27 mai dernier, la campagne de sensibilisation sur la violence basée sur le genre se poursuit le long du chemin de fer par les responsables RSE de la Setrag et les experts de leur partenaire ODEFPA qui leur apporte son expertise technique en la matière.
Soucieux d’éradiquer au sein de l’entreprise ce fléau qu’est la violence basée sur le genre qui nuit gravement à l’évolution de la société en général et des entreprises en particulier, la société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) et son partenaire de lutte l’ODEFPA ont lancé l’assaut sur les gares de Booué Djolé et Lastourville respectivement les 14, 17,et 24 juin dernier avant l’ultime étape de Franceville les 27 et 28 juin prochain.
Rappelons que, dans sa politique RSE dictée par le groupe eramet, la Setrag qui ambitionne devenir une référence internationale du chemin de fer, a entamé une série de réformes visant à améliorer les conditions de travail et de vie de ses 1550 salariés d’abord et celles de tous ceux qui de près ou de loin côtoient leurs activités ( autorités, sous-traitants, communautés riveraines installées aux abords du chemin de fer etc…).
Partout où la caravane de sensibilisation est passée les motivations et buts sont restés les mêmes ceux d’édifier les agents Setrag, les autorités et les populations sur les différentes formes de VBG, leur informer sur la nécessité de dénoncer ces violences néfastes et sensibiliser sur les mécanismes de prises en charge existantes mise en place par l’Etat, mettre en place et former les points relais VBG au sein des dits communautés.
Cet exercice a été fait dans les trois étapes par les Expertes de l’ODEFPA, Dames Essono Félicité, psychologue qui a défini le genre et la violence, d’autres différents aspects ; Christine Mbeghan, juriste qui s’est appesanti sur l’aspect juridique et Averey Sandrine, née Souah Anagha qui a décliné les différentes prises en charges.
Des échanges fructueux qui ont reçu l’adhésion des participants qui en sont répartis mieux outillés et joyeux.