Les étudiants de la plus grande Université du pays ne comprennent toujours pas pourquoi se sont eux qui doivent payer l’addition du conflit qui oppose l’état et leurs enseignants. Las d’attendre leurs enseignants en grève dans les sales, ceux ci se sont regroupés au sein de leur Mutuelle afin de réfléchir comment ils pourraient lancer dans les prochaines heures une opération d’envergure contre les membres du syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) à l’origine du blocage des cours depuis plus de 4 semaines.
L’Université Omar Bongo devrait donc être sous peu, le théâtre d’une contre grève, qui pourrait déboucher sur des affrontements violents entre étudiants et enseignants. Ce qui n’est pas souhaitable.
Selon le journal Mazleck Info, les étudiants devraient tenir ce mercredi une assemblée générale avant de lancer l’opération ‘’ Libérez le portail’’. Il est à craindre des étincelles. Le gouvernement devrait donc anticiper en apportant des solutions aux revendications des enseignants, traitant ainsi le mal à la racine.
Les étudiants craignent le spectre d’une année blanche et réclament les cours, alors que les enseignants syndiqués brandissent des revendications socio-professionnelles, notamment la régularisation des situations administratives.
L’UOB fait partie aujourd’hui des universités les plus nulles d’Afrique. L’établissement n’arrive toujours pas à sortir de l’ornière depuis bientôt 20 ans. A qui la faute.
Sce/cJ
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