Libreville le 07 février 2021, (GLOBE Infos). Du 03 au 05 février dernier, un atelier de réflexion sur les mesures d’atténuation du conflit Homme faune a été organisé dans l’auditorium du ministère des eaux et forêts sous la conduite de la direction générale de la Faune et des Aires protégées Hautement représentée par sa directrice général adjointe Mme Michelle Ngwapaza épouse Mendoug Et le conseiller du service Écosystèmiques Mr Aristide Kassangoye qui, pendant trois jours ont soumis à l’appréciation des experts telques Mr Diop Bineni Thierry chercheur à IRET et autres représentants des parties prenantes un document cadre pour une étude approfondie devant conduire à la mise en place définitive d’une feuille de route conventionnelle pour la mise en pratique des résolutions retenues.

Mr Diop Bineni Thierry chercheur à IRET

Soucieux de régler l’Éternel problème entre l’homme et la faune, les autorités publiques ont opté pour une solution pratique, la pose des barrières électriques qui, à terme devraient protéger les cultures des populations vivantes en zone rurale, en dissuadant sans les tuer les éléphants et autres animaux à ne pas accéder dans les superficies agricoles. C’est dans ce cadre que l’examen d’un document devant servir de feuille de route a été proposée afin de ressortir tous les contours menant à la mise en pratique de cette solution.

Pendant trois jours tous les aspects techniques, financiers et contractuels ont été passés au peigne fin par les experts, les parties prenantes et l’administration. Deux journées de plus ont même été sollicitées par ce comité afin de boucler définitivement avec cette étude.

Pour Mme Michelle Ngwapaza épouse Mendoug La directrice générale adjointe de la Faune et des Aires protégées, « La différence entre ce qui se fait aujourd’hui et le passé, est au niveau de l’élargissement des potentiels bailleurs de fonds nous sommes conscients que seul l’état ne peut pas assumer cette charge alors comme vous l’avez certainement constater, nous avons fait des propositions sur plusieurs possibilités de récolte des fonds pour la mise en œuvre de cette solution qui, bien qu’efficace vu les résultats d’essais a un coûte Et le problème budgétaire a toujours été la partie molle de nos différentes initiatives, voilà pourquoi dans la salle toutes les administrations devant être impliquées dans ces opérations ont été associées afin que chacune d’elles puisse prendre conscience de sa part responsabilité dans ce processus que nous avons engagé. Mieux nous souhaitons que cette fois-ci, tout le monde s’implique; des populations elle même, aux collectivités locales, passant par les opérateurs économiques et l’état ». A-t-elle conclu

Pour son mot circonstanciel à la cérémonie de clôture de ces ateliers, Mr Obame Nguema Le sectaire General adjoint du ministère des eaux et forêts représentant sa hiérarchie, s’est félicité de la qualité des travaux et surtout des propositions faites. Pour lui, le bout du tunnel est proche pour la résolution de ce vieux conflit cause parfois de l’exode rural et autres migration des populations. Ému celui-ci a déclaré clos les travaux de cet atelier.