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Les « coup d’État  » en Afrique subsaharienne comme éléments restituteurs des institutions légitimes.

Décryptage d’Alexendre Legrand BIDJEBI EYENE 

Comment comprendre la recrudescence et la démocratisation des coups d’État militaires dans les pays d’Afrique au Sud Sahara où pourtant la démocratie a été adoptée comme modèle de système politique.

Que dire du modèle démocratique lui-même et ses mécanismes d’expression ou alors doit-on comprendre que ce modèle a échoué au regard des fléaux qu’il traîne et qui le gangrènent à savoir la corruption, le népotisme, les trafics de tout genre, les fraudes électorales et fiscales, les tripatouillages des constitutions et des urnes, l’érosion des caisses étatiques pour arroser l’enrichissement illicite, la liste est exhaustive…

La vérité étant « qu’il y a un temps pour tout » comme pour citer les Saintes Ecritures Bibliques. Et de cet fait, nous sommes tentés de croire que « C’est le temps » comme l’avait chanté l’artiste musicienne Gabonaise Amandine.

Le temps est donc peut-être venu pour que ce système importé à l’identique tombe. Oui cette démocratie à l’occidentale est à bout de souffre en Afrique et plus particulièrement dans les pays dit francophones. Relevons qu’il n’est pas anodin de constater que les pays où les militaires ont renversé les autorités dit « démocratiquement élues » soient des pays d’expression française.

Par ailleurs, relevons encore que, tous ces coups de force ne visent qu’un seul but à savoir: La « Restauration »

Oui c’est le mot commun à toutes ces juntes qui ont décider de prendre le pouvoir entre les « pseudo démocratiquement élus » pour restituer en priorité la dignité aux populations, restituer l’intégrité territoriale de leur pays lorsqu’on sait que certains domaines dans certains pays étaient bradés et vendu à un franc symbolique aux anciennes puissances coloniales ou encore aux pays beau-parents. Oui les militaires que dis-je, les armées de ces pays ont décidé de restituer les institutions en les habillant des lois qui les rendent fortes et crédibles selon les aspirations, les us et coutumes des peuples

Maliens, Guinéens, Burkinabés, Nigeren et Gabonais et l’on se demande à juste titre à qui le tour demain?

« That is the question »!

Une chose est sûre le printemps soudano-tropicale s’est levé et son vent souffre pour la libération des peuples pris en otage par les néocolons et leurs préfets mal élus ou imposés d’Afrique.

Ce printemps souffle progressivement pour la restitution de la dignité et de l’indépendance véritable des peuples d’Afrique et la gesticulations des clubs de buveurs de champagnes sous les pseudonymes et acronymes de UA ou CEMAC ou encore CEEAC ou CEDEAO ne pourront rien changer à la volonté manifeste des populations qui adoubent les militaires qui leur rendent leur liberté et leur dignité.

Alexandre Legrand BIDJEBI EYENE Enseignant de langue Anglaise de communication commerciale et analyste transactioniste.

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