Lundi 06 mai 2019 le porte-parole des enseignants issus des promotions 2015-2016 et les recrutements de 2016 s’est livré à l’exercice de questions réponses afin d’éclairer l’opinion publique sur leur situation administrative qui ne trouve toujours pas de solution malgré leur mouvement d’humeur qui n’a que trop duré sans solution.
Pendant près de trente minutes d’échange voici ce qu’il a déclaré:
《Depuis le 07 janvier dernier, mes collègues et moi avions lancé un mouvement de grève illimité qui jusqu’à ce jour n’a rien changé, les autorités semblent ne pas se soucier de notre situation, c’est à croire même que l’éducation de nos enfants ne représente rien pour eux. Si non comment comprenez vous qu’un gouvernement qui se veut sérieux et responsable soit insensible au fait que près de 2000 enseignants en exercice soient sortis des effectifs en activités en plein milieu d’année scolaire, alors que ceux ci tiennent pour la majorité les classes d’examens sans que cela ne préoccupe personne. Mieux lors de la présentation de sa politique générale, M le premier ministre avait promis régler notre situation mais curieusement rien n’est fait jusqu’à ce jour. La question que nous nous posons est celle de savoir ce que des pères et mères de familles comme nous doivent faire pour subvenir à nos besoins les plus élémentaires et ceux de nos proches. Surtout que notre ministre de tutelle vient jusqu’à notre piquet de grève nous narguer et demander aux responsables des lieux de nous déguerpir coûte que coûte en utilisant des méthodes même les plus extrêmes ce qui me pousse à dévoiler à l’opinion publique le risque que nous courrons au lieu de notre piquet de grève, car depuis un certain temps nous recevons des patrouilles inopinées d’hommes en tenues la nuit et curieusement ils portent tous des cagoules. seuls les commenditaires peuvent vous expliquer le pourquoi de leur présence auprès des gens qui ne font que réclamer leur droits sans violence. Un fait scandaleux vient de se produire. Nous avons perdu une des notre le corps est encore même à la morgue et nous avions saisi notre ministère de tutelle mais croyez moi c’est resté lettre morte sans aucune attention de leur part.
Je vais terminer mon propos en disant à ceux qui croient nous intimider que nous n’allons pas reculer avant que notre situation administrative et financière ne soit entièrement réglée.》je vous remercie.