Libreville le 11 juin 2019, la direction générale du grand Casino Mbolo s’indigne du comportement de son personnel, sur ce elle a attiré l’attention de l’opinion publique sur le refus manifeste du syndicat de ses travailleurs, à continuer des négociations pour une sortie de crise définitive.
Pourtant elle a déjà démontré sa bonne volonté à céder à leurs revendications. Dans le cahier de revendications, les agents en grève reprochent à la direction générale la décision unilatérale de proroger les termes d’une trêve sociale obtenue lors des négociations bipartites. Deux mois après son expiration, le syndicat du personnel, sytra-sodigab dénonce la méthode cavalière de la direction générale qui les priverait d’une série d’avantages socio-professionnels. En effet, au sortir de l’assemblée générale du vendredi 20 avril 2019, il en ressort que l’ensemble du personnel de la SODIGAB exige la restitution de tous les acquis supprimées ou suspendus. Pourtant, le syndicat du personnel devant le directeur provincial du travail a refusé toute négociation avec la direction générale. Parmi les revendications, l’organisation de la fête du travail qui était à 10.000.000frs hier, mais avec la crise qui frappe, le montant avait été revu à la baisse à 5.000.000frs. Mais pour les même raisons, la direction générale a pris la gestion elle même d’organiser la fête du travail, ça été le cas pour cette année. Autres revendications, montants des jours fériés qui est à 10.000frs à Prix Import. Par contre, Mbolo paie 30.000frs. Il y’a également les prêts maladies et décès sans conformités, lorsqu’un agent perd un parent, Mbolo participe à hauteur de 500.000frs et quand c’est un agent du personnel qui décède, Mbolo débourse 1.000.000frs. Pour ne citer que ces quelques revendications.
La direction générale ne comprend pas ce refus de la part du syndicat et voit derrière ce mouvement de grève une machination pour la mettre en mal alors que l’entreprise est pourtant à l’écoute de son personnel. Comment peut on faire des revendications et refusé toutes négociations? S’est exclamé un membre du bureau proche du dossier.