Libreville le 15 février 2022 Globe INFOS (G.I). Situé dans le deuxième arrondissement de la commune de Mouila, SAM NA MOUG le cimetière municipal est abandonné à son triste sort par les autorités municipales de la capitale provinciale de La Ngounié, malgré la manne financière qu’il génère, elles font le choix de fouler au sol le respect que l’on voue aux illustres disparus.
Les riverains du deuxième arrondissement et autres de la ville de Mouila ne savent plus à quel saint se vouer pour offrir des inhumations dignes de ce nom et dans un cadre idéal à leur proches, tan ce lieu, qui pourtant très sollicité, est dans un état d’abandon inquiétant. Ce constat laisse perplexe les plus optimistes qui constent avec regret que les décideurs de cette cité, ont fait le choix de maintenir ce lieu dont personne n’échappera dans cet état, où, seul les tombes dissimulées sous les bois et hautes herbes vous rappellent que vous êtes belle et bien dans un cimetière.
Cette situation indescriptible emmène ceux-ci à se poser plusieurs questions à savoir :
Où va l’argent que les familles versent à la Municipalité pour acquérir une autorisation d’inhumer ?
Qui gère la manne que génère ce cimetière ?
Comment peut on ainsi manquer du respect aux personnes qui nous ont tout simplement devancées ?
Comment des élus locaux peuvent faire le choix depuis plusieurs années de détourner les fonds que génère ce endroit ?
D’après un riverain qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat, « c’est honteux de constater que l’on vole et maltraite les morts de la sorte, alors que c’est un passage obligé pour tout être humain même ceux là qui, depuis plusieurs années détournent l’argent que génère ce lieu. Nous savons qu’une autorisation d’inhumer coûte entre 15 et 20.000 frs, avec une moyenne de six enterrements par semaine, c’est assez d’argent pour qu’une équipe soit constituer afin d’entretenir SAM NA MOUG, ce qui pourrait aussi générer des emplois ».
D’après un autre riverain, » SAM NA MOUG devient un lieu de chasse car, la nature reprend ses droits et les buffles prennent petit à petit possession des lieux malgré les inhumations qui se font, livrant ainsi un triste spectacle lors des enterrements. Les populations lors de la tout Saint ont du mal à y accéder stoppées net par les hautes herbes qui entourent les lieux » a-t-il déclaré.
Vivement que les autorités municipales de cette ville comprennent que le respect de nos devanciers fait partir de nos usses et coutumes leur abandonner en pleine forêt n’honore personne et qu’il est temps que celà change pour le bonheur de tous.
STR pour GLOBE INFOS