Libreville le 17 Mai 2021 (Globe infos). Devant le gèle du dialogue que fait montre Mme le Premier Ministre à l’endroit des retraités civile et militaire des diplômés chômeurs, des fonctionnaires non reclassés et autres, réunis au sein du Mouvement Syndical TGV de Pierre Mintsa, ceux-ci faisant face à un important dispositif des forces de l’ordre, se sont vu obligé d’initier une marche pacifique qui leur a conduit à l’assemblée nationale où trois parmi eux ont été invités à rentrer dans l’hémicycle pour aller exprimer aux élus du peuple les raisons de leur mécontentement.
Pierre Mintsa le leader syndical
Rappelons que d’après Pierre Mintsa le leader syndical, Mme le premier ministre sous pression de leur piquet de grève à la primature le 28 avril dernier, avait reçu trois représentants du mouvement syndical à qui elle avait fait la promesse de régler définitivement le problème des retraités le lendemain lors du conseil des ministres du 29 avril 2021. Malheureusement dans le communiqué final de ce conseil des ministres, cette question n’avait pas été abordée. Deux semaines plus tard et sans suite, Pierre Mintsa et les siens ont jugé utile de revenir à la primature exprimer leur mécontentement ce qui n’est pas du goût de Mme le premier ministre qui a fait déployer un important dispositif des forces de l’ordre imposant aux manifestants de prendre la direction contraire vers les élus du peuple.
Les retraités Gabonais battant le bitume
« les problèmes sont les mêmes ( l’arrimage des pensions retraite des retraités Gabonais, de la revalorisation des pensions des agents civils et militaires, le paiement de leur rappel solde, celui des services rendus, sans oublier ceux qui on même déjà signé des fiches bleues depuis dix (10) ans mais jusqu’aujourd’hui maltraité par la fonction publique etc… Rien n’a changé on dit souvent qui peut le plus peut le moins. Devant un tel gouvernement qui ne peut respecter ses engagements que faire si ce n’est exprimer notre mécontentement ? » S’est exprimé Pierre Mintsa
Pour Mr Ondo MBA un retraité manifestant, « nous sommes fatigués nous avons donné notre jeunesse en sacrifice pour cette Nation c’est comme ça que nous sommes remercié. Nous avons passé nos vies entière à nous occuper de nos enfants qui, jusqu’aujourd’hui continuent à être à nos charges faute d’emplois cela n’aurait pas été un problème si au moins sommes mieux traité. Imaginez le stress que cette situation nous cause voir ses enfants à la maison sans travail malgré ses diplômes » a t-il dit avec une coulée de l’arme expression de son amertume.
Face à cette situation socialement dégradé, les manifestants sollicitent l’implication du chef de l’État qui, d’après eux est le seul à pouvoir trouver une solution définitive à cette situation qui n’a que trop duré et dont les différents gouvernements ont montré leurs limites.
