Une fois n’est pas coutume reunir autant de chefs d’etats (6) au total pour un triste souvenir vieux de dix ans, il n’y a que Bongo Omar qui peut susciter une telle mobilisation tant sa personalité est restée intacte. C’est ainsi que, Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée équatoriale, Faustin-Archange Touadéra de la République centrafricaine, Ibrahim Boubakar Keïta du Mali et Faure Essozimna Gnassingbe du Togo ont fait le déplacement de la capitale gabonaise le 8 juin dernier. Sans compter les délégations officielles et autres representations diplomatiques. Tous sont venus participer aux cérémonies marquant le 10e anniversaire de la disparition d’Omar Bongo Ondimba, deuxième président de la République du Gabon.
Un service religieux œcuménique organisé à cet effet au palais du bord de mer, a permis à toutes les sensibilités du pays de se retrouver et de témoigner la grandeur de l’un des pères fondateurs de la Nation. De Basile Mve Engone catholique, passant par Ossieni Ossa musulman, Badinga reveil le message était le même. Préserver les acquis laissés par Omar Bongo Ondimba, parmi lesquels (la paix, la cohésion sociale, le et le dialogue).
Basile Mve Egone a pour sa part associé son passage du livre de St jean aux très célèbres paroles de l’illustre disparu je site: »Dieu ne nous a pas autorisé de faire du Gabon ce que nous sommes entrain de faire……. » ce pour interpeller tout le monde à jouer sa partition pour le developpement et la paix .
Et Ali Bongo a emboîté le pas quelques heures plus tard lors de son discours circonstanciel à la nation: en ces mots
« Grâce à son pragmatisme et à sa ténacité, il est, sans conteste, un des pères fondateurs de notre Nation. Il a puissamment contribué au développement et au rayonnement de notre pays. Il nous a légué un précieux héritage et des fondements qu’il nous revient de consolider, pour aller plus loin ».