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Opération scorpion/quand la France s’invite

Libreville, le 5 décembre dernier, dans sa dernière parution, nos confrères du célèbre journal la lettre du continent, faisaient état de la pression qu’exerce le gouvernement Français sur Libreville concernant le dossier relatif aux arrestations des binationaux dans le cadre de l’opération scorpion.

Après lecture de cette révélation, l’opinion publique se pose une multitude de questions.

La France rend-elle compte à un pays Africain lorsqu’elle arrête un binational pour détournements, usage de faux et blanchiment de capitaux ?

Subit-elle des pressions ou des intimidations ?

Ne comprend elle pas que Le temps de la colonisation appartient au passé?

Un binational qui commet un acte répréhensible au regard des lois en vigueur dans l’un des deux pays auxquels il appartient, n’est il pas poursuivable?

Quand ils occupent des hautes fonctions dans ces pays d’accueils respectifs la France exerce-t-elle des pressions sur la bonne conduite?

Pour le cas du Gabon les services spéciaux français peuvent ils affirmer qu’ils ne sont pas informés de cette situation depuis belle lurette? Et pourquoi ne les avoir pas interpellé en ce moment là sur leur conduite odieuse?

Les questions sont vraiment nombreuses.

Les six (6) dont la France tente d’intimider le Gabon par des demandes d’exploitations ont agi sur le gabonais en tant que citoyens gabonais. Mieux certains parmi eux ont complètement renié la France leur première partie en changeant complètement de nom de famille.

La France aurait-elle un intérêt particulier à s’ingérer dans le dossier de ces six personnes qui ont détourné des centaines de milliards des caisses de l’État lorsqu’ils étaient hauts fonctionnaires voire même élus du peuple gabonais?

Vivement que cela cesse, ces pratiques colonisatrices qui veulent que l’ancien colon s’immisce dans les affaires internes de l’ancienne colonie sont d’un autre âge.

Le Gabon n’a de comptes à rendre à qui que se soit sur cette affaire de malversations financières et tentative de coup d’état, sauf si la France veut se faire complice de ces caméléons aux comportements douteux vu les fuites de l’enquête.

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