Il a fallu que l’on touche là où le Coeur battait réellement, c’est à dire (prestiges, pouvoir, et autres avantages de toutes natures), pour découvrir de quel côté certains qui, hier juraient que par le nom du distingué camarade président, et du parti, qui leur a déjà tout donné, vouaient leur attachement.
C’est le cas ici d’Ali Akbar Onanga Y’Obengue et Jean Pierre Oyiba, deux recalés du parti(PDG), qui s’opposent aux nouvelles nominations intervenues au sein de celui ci.
Les récentes mesures individuelles intervenues au sein du parti démocratique Gabonais au pouvoir font couler beaucoup d’encre. Principalement concernés, ceux des militants de la Province natale du distingué camarade, le Haut Ogooué où deux hiérarques qui n’ont pas eus la chance d’être reconduits menacent de renverser la table.
Jean Pierre Oyiba et Akbar Onanga Y’Obengue qui sont en rébellion ouverte n’ont pas compris que le temps est révolu, et qu’une nouvelle classe politique doit émerger mieux » qu’on ne peut pas faire du neuf avec du vieux ». Ils se ruent sur brancards pour, tous les deux voient d’ailleurs un complot sur augustes personnes. Mieux ils ont pour cible idéale Brice Laccruche Alihanga, directeur de cabinet du PR, celui par qui, d’après eux, leur reclassement dans le parti est arrivé, et qui, leur aurait fait de l’ombre au moment où le président de la République était malade et hors du pays. Alors que pour eux, saurait été des bons moments d’affaires parallèles et fictives s’il n’avait pas été là.
Des accusations sans preuves qui trouvent leurs fondements dans la haine que vouent ces individus au directeur de cabinet, mais aussi que depuis leurs sorties de la sphère gouvernementale, ces deux là comme d’autres envisagent de déstabiliser le DCPR qu’ils savent convalescent.
D’après un doyen du parti, « ces deux là sont des égoïstes ils ne doivent même pas songer diviser le parti et pourtant il suffit de comprendre que l’émergence des élites au sein de celui ci est irréversible et ne pourra souffrir de l’inertie des gens du passé à la réflexion limitée ».
Il faut rappeler qu’en leur temps,quand ils occupaient des hautes fonctions, ils n’avaient jamais cédé un pouce de leur position à qui que ce soit. Pis, leurs aînés qu’ils avaient succédé étaient traités de tous les noms d’oiseaux sans que cela ne puisse entamer la cohésion du parti, qui leur a tout donné, fait leurs carrières administratives et politiques et garantit leur fortune supposée.