Libreville, le 15 mars 2024 Globe Infos
A moins de trois semaines de la tenue du Dialogue national inclusif, cette grande concertation nationale est dans tous les esprits. Le jeu en vaut la chandelle, les Gabonais, attendant de ces assises un véritable nouveau Gabon, sont sur le qui-vive, si ce n’est le pied de guerre, pour sa réussite.
Et chaque fois qu’un politicien a l’occasion de faire le bilan de la Transition, il ne manque pas de rappeler les raisons de la tenue de la concertation nationale. « (…). Un dialogue qui aura pour mission principale, de restaurer les institutions de notre République, d’impacter le quotidien des Gabonais, un dialogue que nous souhaitons tous, apaisé loin des intrigues qui n’ont pour conséquence de retarder le développement de notre pays. Un dialogue pour réparer les dégâts causés par le régime déchu et pour mettre en place les mécanismes de la restauration des institutions et la restauration des valeurs du citoyen gabonais… », a déclaré le président du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard Ella Nguema, au cours de sa conférence de presse du jeudi 13 mars.
Par ailleurs, Gérard Ella Nguema, a dressé un bilan élogieux des actes posés jusque-là par le CTRI – pour fermer la bouche aux Cassandre du régime déchu, à l’instar de Bilié By Nzé – entre autres : le bitumage des voies secondaires ; la lutte contre la vie chère dont la dernière mercuriale prend effet à compter du 18 mars prochain ; les rachats des parts à CECA-Gadis, Afrijet, Assala ; le retour dans GSEZ ; l’arrimage et le paiement des rappels des pensions-retraites revalorisées ; les constructions de la route reliant la frontière Oyem-Guinée équatoriale ; du nouveau complexe scolaire de Lalala-à-Droite ; des casernes de Sapeurs-pompiers de Nzeng-Ayong et de Bikélé, et le retour du Gabon au sein de la CEEAC, avec maintien du siège à Libreville.
Gérard Ella Nguema a aussi fait part des tractations en sous-main de certains compatriotes, tous bords politiques confondus, qui feraient des pieds et de mains auprès des représentants diplomatiques, pour amener le président de la Transition, à froisser la Charte, dont l’une des dispositions, stipule clairement que tous ceux qui sont dans les institutions et au gouvernement de la transition sont disqualifiés d’office, pour se présenter aux élections au terme de ladite transition. « (…). Les Gabonais n’accepteront pas que le président de la République se plie aux caprices des vieux démons », a ajouté le président du FPG.
Pour terminer, Gérard Ella Nguema a demandé au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema de ne pas baisser la garde par des oiseaux de mauvais augures, et tous les malins en diable qui gravitent autour de lui. Tout comme le président du FPG n’est pas d’accord avec les chantres de la dissolution du PDG, réclamée par certains au général-président. « (…). Mais comment voulez-vous demander de telles choses au président quand bien même vous continuez à prendre part aux messes de vampires et de vampireux organisées au siège du PDG, d’ailleurs Monsieur Oligui Nguema n’est pas fondateur du PDG ni militant du PDG. Chacun de nous doit se souvenir du mauvais impact sur le plan international qu’a eue la dissolution de l’Union nationale dans le temps dont je suis l’un des membres fondateur », a renchéri Gérard Ella Nguema.
Le président du FPG, lui aussi outré par la résurgence du PDG « demande aux fossiles pédégistes incapables de respecter leurs propres textes et de faire profil bas. Car on ne peut pas avoir été des assassins, des voleurs, des pilleurs de fonds pendant 56 ans et penser avoir encore des points de vue objectifs et éclairants… ».
Kevin-aymard Lelengui