Plus de trois mois après la mise en garde D’Éric Dodo Boungendza le secrétaire général du parti démocratique Ganbonais (PDG) au pouvoir, lors de son allocution du 27 juillet dernier à Bongo ville, dans le Haut Ogooué, et, (village natal du défunt père fondateur du parti), d’où il avait interpellé les Ajeviens qui avaient rejoints le parti dont il a la charge de conduire. Car ces nouveaux membres d’un autre genre,selon lui, programmeraient malicieusement la mort du parti, par leur manque de retenue, et le non respect des fondamentaux et idéaux de ce grand mouvement politique, mieux la division, l’asphyxie financière, manne qu’eux seul avaient la gestion, faisaient partie de leur mode opératoire.
Un peu Plus de 50ans après sa création, le Parti de masse ne s’était jamais porté aussi mal comme ces deux dernières années, car contraint par le hasard du destin à intégrer en son sein les membres de L’Association Jeunes Émergent Volontaires (AJEV) un mouvement créé par l’ancien directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche Allihanga.
Bref pendant ces deux dernières années, le parti de masse était devenu lombre de lui même une espèce de fourre tout malmené par les nouveaux venus aux ambitions démesurées, qui foulaient au sol les idéaux du parti, et parfois même selon certaines sources occasionaient même la radiation des purs produits de celui ci.
Si non Comment voulez vous que certains vrais Pedegistes se soient retrouvés à la touche pendant les dernières élections législatives et locales. Et que les quelques candidats choisis aient été obligés de faire avec les moyens de bord pour la campagne, contrairement aux nouveaux membres qui roulaient sur de l’or, et menaient des campagnes à L’américaine.
Stop semble dire cette image.
La conséquence de cette forfaiture est l’indignation de Dodo Boungendza (natif de l’Ogooué LoLo où est né le parti), et, qui, se retrouvant à Bongo ville village natal du père fondateur du PDG Omar Bongo Ondimba, a, pourrait on dire, invoqué les esprits du Parti afin qu’ils hantent ces nouveaux Pedegistes d’un autre genre.
Et le résultat de cette indignation est ce que l’opinion vit depuis le 07 novembre dernier, la justice gabonaise par le biais de la Direction générale des recherches (DGR, gendarmerie), la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire (B2, militaire) sont sur les traces de certains hauts cadres, démis de leurs fonctions lors du dernier conseil des ministres. Ismaël Ondias Souna (ancien DG de la Caistab et de la SEM), Patrichi Christian Tanasa Mbadinga (ancien DG GOC), Renaud Allogho Akoue (ancien DG de la CNAMGS), Jeremy Ayong (ancien DG GOM), pour ne citer que ceux là ont tous pour dénominateur commun l’AJEV, et ils ont déjà été entendus par ces services d’enquête.