Michel Menga M’Essone, membre fondateur du Rassemble héritage et modernité (RHM, opposition), a fait une importante déclaration ce samedi dans son quartier général sise aux charbonages premier arrondissement de la commune de Libreville, dans laquelle il a indiqué que son parti qui semble selon lui avoir fait la mue en changeant de dénomination, devenant ainsi le Rassemble pour la patrie et la modernité (RPM) lors du congrès extraordinaire convoqué récemment les 5,6, et 7 avril courant par le président de cette formation politique Alexandre Barro Chambrier, ne mourra pas car il est judiciairement bien structuré.
Le membre fondateur du parti, a expliqué à l’assistance venue nombreuse que ce congrès organisé sans lui est nul et non avenu, conformément aux statuts et règlements du parti, qui stipulent qu’un membre fondateur ne peut être exclu. Donc pour Michel Menga M’Essone et d’autres membres du parti, une bataille juridique va commencer dès la semaine prochaine.
Pour ce qui est des élus du parti donc ( 4 députés et plusieurs conseillers locaux ) issus du RHM aux législatives couplées des locales du 6 et 27 octobre dernier, celui qui se considère toujours comme le secrétaire général légitime du parti dissident, a souligné que « nos frères élus se sont excluent d’eux même » en prenant une voix contraire aux statuts du parti fin de citation.
Il est bon à relever que Le président du RHM devenu RPM, Alexandre Barro Chambrier avait annoncé l’exclusion de Michel Menga M’Esonne pour trahison. Ce là découle de l’entrée au gouvernement d’ouverture du Secrétaire général du parti en mai 2018 sans avoir eu l’aval du Directoire.
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