Libreville le 19 mai 2024 Globe Infos. Ancien économiste et administrateur des politiques et stratégies de défense, Jean Jacques Magnanga indiqué être victime de persécutions depuis plusieurs années à son domicile du haut de gué-gué.
Visites nocturnes à son domicile, évaporation de gaz et libération d’ondes toxiques, ce compatriote sexagénaire avoue vivre le pire et interpelle plus que jamais l’attention des plus hautes autorités.
Il est plus de 10h30 minutes en ce lundi de Pentecôte, quand Jean Jacques Magnanga nous ouvre le portail de sa villa sise au haut de gué-gué.
Visiblement notre visite était très attendue par ce dernier, car il y a bien longtemps qu’il souhaite parler à la presse pour exprimer son désarroi face à ce qu’il considère comme une persécution.
Selon son récit, il est souvent visité par des bandits qui ont pris l’habitude d’escalader sa barrière pour tenter de s’introduire chez lui à la recherche apparemment des documents en rapport avec son métier d’administrateur des politiques et stratégies militaires.
De ce point de vue, l’homme que nous avons rencontré sait parler avec à propos de son pays et peut même s’inviter à critiquer la Francafrique comme une véritable gangrène qui a longtemps miné l’avenir des pays africains.
Mais ce dont-il s’agit aujourd’hui, c’est de l’insécurité qui entoure désormais dans vie de retraité. Aussi, il nous permet d’accéder à l’intérieur de sa maison en nous dirigeant vers sa chambre où il n’a plus passé une seule nuit depuis belle lurette.
» Ici, c’était ma chambre à coucher. Mais je ne dors plus sur ce lit depuis longtemps à cause des ondes magnétiques que l’on m’envoie et qui engendrent des picotements sur mon corps », a-t-il expliqué.
Mieux, Jean Jacques Magnanga nous montre un trou sur son balcon, qui a été causé par un projectile qu’il aurait envoyé un jour en direction d’un intrus. Pour ce dernier, il y aurait des forces occultes dirigées contre lui. C’est à ce moment qu’il se lâche » il arrive également que l’on me pompe un gaz toxique, qui m’oblige souvent à changer de pièce », a reconnu Jean Jacques Magnanga.
Pour la suite, il permet de visiter le rez de chaussé de sa villa, là où il a l’habitude de se réfugier quand à la haut les nuisances deviennent insupportables. Sur le sol, juste quelques matelas pour passer la nuit.
A y voir de plus près, cette victimisation dont serait victime Jean Jacques Magnanga pourrait être liée à son terrain, puisqu’il reconnaît aussi la mauvaise influence de son voisinage immédiat sur sa vie privée. Selon ce dernier, ses différentes compagnes auraient subit des propos désobligeant du voisinage ayant impacté négativement sur le cours de ses relations.
Jean Jacques Magnanga lance pour ainsi dire, un cri d’alarme aux autorités compétentes, au monde associatif afin qu’un élan de solidarité s’élève en sa faveur pour le protéger contre toutes ces atrocités qu’il a bien voulu partager avec le grand public à travers ses colonnes.