Débutée il ya quelques mois par la province du Haut-Ogooué, la tournée du Directeur de Cabinet du Président de la République porteur d’un message de son patron, s’est achevée hier 05 octobre 2019 par la TERMINADA (en prêtant l’expression du DCPR Brice Laccruche Allihanga) de l’estuaire.
Après les mobilisations monstrueuses dans les départements de l’estuaire, où le messager du chef de l’état, a pu se rendre compte de la cotte de popularité que jouit son patron, l’apothéose a été atteint à Libreville la capitale, qui a été divisé en trois comme l’indique ses communes. La commune d’Akanda ayant ouvert le bal jeudi 03 octobre 2019, suivi de celle d’Owendo vendredi 04 du mois courant, toutes les deux malgré la forte mobilisation constituaient les demi-fanales. La finale étant réservée à la commune de Libreville qui a fait sa terminada tant il y avait du monde, les organisateurs estiment à prêt de trente mille (30.000) âmes présentes hier Après midi au stade de Nzeng-Ayong dans le sixième arrondissement.
Et pour joindre l’utile à l’agréable, surtout pour terminer en bauté et faire taire toutes les critiques et ragots, le chef de l’état Ali Bongo Ondimba et son épouse ont tenu eux mêmes à venir clôturer cette tournée, devant une foule surexcitée de joie, en voyant et écoutant leur président en face pour la première fois depuis ses ennuis de santé, il leur a parlé directement, et a esquissé quelques pas de danse avec eux.
Il a dit ce qui suit:
» j’attends ces moments depuis longtemps merci pour tout, j’ai beaucoup de choses à vous dire mais aujourd’hui c’est la fête, alors fêtons! je suis là, je suis là et je serais toujours là pour vous. »
À l’écoute de ces quelques mots du chef de l’état, un refrain de l’hymne nationale la concorde a été entonné et repris en coeur par les trente mille participants démontrant ainsi leur attachement à celui que tous appellent affectueusement (YA) Ali ( préfixe qui simbolise le respect dans certaines dialectes, et coutumes du territoire).
C’est dans une joie immense des populations, que le stade s’est vidé jusqu’à tard dans la nuit.
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