Libreville le 15 novembre 2021 Globe INFOS (G.I). l’UNESCO ne lessive pas en matière de compétences. Rien ne passe inaperçu en matière de scolarisation même pas la covid-19. Au départ, ils étaient 8 000 candidats venus du monde entier, pour le titre de meilleure enseignante du monde, le Global Teacher Prize. C’est l’Américaine Keishia Thorpe qui a finalement remporté le prix prestigieux, dont l’objectif est de valoriser le métier d’enseignant.
D’origine jamaïcaine, Keishia Thorpe, est une enseignante d’anglais qui tente de rendre l’accès à l’éducation supérieure « plus inclusif » pour ses lycéens non-anglophones, immigrés d’eau première génération ou réfugiés.
Le « Chegg.org Global Student Prize 2021 » a, lui, été décerné à Jeremiah Thoronka, un étudiant sierra-léonais, pour son appareil utilisant l’énergie cinétique des voitures et des piétons.
Les élèves du monde entier vont vouloir l’avoir comme enseignante. L’Américaine Keishia Thorpe a été élue « meilleure enseignante du monde » mercredi à Paris au siège de l’ Unesco. Ce prix annuel est décerné par la fondation Varkey, qui promeut l’éducation, et dont l’organisation onusienne est partenaire.
« Je suis très émue, car je pensais que personne ne voyait notre travail jusqu’ici », a déclaré l’enseignante, récompensée par la comédienne française Isabelle Huppert lors d’une cérémonie à distance. Le prix du meilleur enseignant du monde récompense depuis 2014 l’un d’entre eux, « qui a apporté une contribution remarquable à sa profession ».
Professeure d’anglais dans le Maryland
Keishia Thorpe, professeure d’anglais dans le Maryland (nord-est des Etats-Unis), tente de rendre l’accès à l’éducation supérieure « plus inclusif » pour ses lycéens non anglophones, immigrés de première génération ou réfugiés. Parmi ses méthodes, « l’utilisation de la technologie, d’expériences de la vie réelle », « des visites de terrain » ou la conception d’activités autour de « l’engagement civique », pour que ses élèves puissent se sentir intégrés, a-t-elle énuméré. Elle a également fondé une ONG qui a permis à 500 élèves du monde entier d’obtenir des bourses universitaires aux Etats-Unis grâce à leurs performances en athlétisme.
Le concours est organisé par la fondation Varkey, qui a été créée par la famille indienne du même nom. Basés à Dubaï, les Varkey ont fait fortune en créant des réseaux d’écoles privées, d’abord destinées aux enfants des expatriés. Ce prix comprend aussi la somme d’un million de dollars, graduellement transféré sur dix ans, afin de monter des projets éducatifs.
Africa24monde avec Regard Sur l’Afrique