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URGENT URGENT URGENT/les port-gentillais dans la rue: la Dame SEEG met le CTRI à rude épreuve

Port-gentil, le 21 Février 2024 Globe infos (globe-infos.com)

Plus rien ne va du côté de Port-gentil, la capitale provinciale de l’Ogooué Maritime. Depuis quelques jours les populations de ce côté du territoire, font face aux épreuves que les font subir dame SEEG qui, après avoir fait un simulacre de communiqué annonçant le processus des délestages, n’a pas trouvé mieux de continuer à donner la moindre information à ses abonnés qui ce soir sont sortis dans la rue pour manifester leur mécontentement.

En effet de sources concordantes, la vétusté des installations et du matériel, le monopole que détient la SEEG dans la distribution de l’eau et de l’électricité et le manque de professionnalisme de certains de ses agents, comme nous le disions déjà dans nos précédentes publications sont les causes de cette situation que les populations ne peuvent plus supporter surtout en ces périodes de grandes montées de température.

Nous vous partageons ci-dessous une publication d’un lanceur d’alerte qui a attiré l’attestation de l’opinion publique et des plus autorités dans la journée. A-t-il été écouté ?

Toujours est il que une bonne partie de la capitale économique est dans l’obscurité totale depuis plusieurs heures et d’une source sûre la dernière machine vient de lâcher en début de soirée. Chose qui a poussé le port-gentillais dans la rue avant d’être dispersé par les forces de l’ordre.

Lisons ce résumé de la situation.

*Coupures d’eau et d’électricité abusives de la SEEG : une situation intolérable*

Depuis le dimanche 12 février 2024, la Société d’eau et électricité du Gabon (SEEG) coupe abusivement l’électricité et l’eau dans plusieurs quartiers de la capitale économique. Cette situation est intolérable et porte gravement préjudice aux populations, aux commerces et aux entreprises.

Les coupures d’électricité et d’eau sont fréquentes et arbitraires. Elles durent parfois plusieurs heures (12 heures et plus) , voire plusieurs jours, sans aucune explication de la part de la SEEG. Les habitants sont exaspérés et ne savent plus à quel saint se vouer.

Les coupures de courant ont des conséquences désastreuses sur les foyers. Les réfrigérateurs et les congélateurs ne fonctionnent plus, ce qui entraîne la perte de denrées alimentaires. Les climatiseurs sont également hors service, ce qui rend les conditions de vie insupportables, surtout pendant la saison chaude. Les ordinateurs et les autres appareils électroniques sont également affectés par les coupures de courant, ce qui peut entraîner des pertes de données et des dommages matériels.

Les coupures d’eau sont tout aussi pénalisantes. Les habitants ne peuvent plus se laver, faire la vaisselle, ni cuisiner. Les toilettes ne fonctionnent plus, ce qui crée des conditions sanitaires déplorables. Les entreprises sont également touchées par les coupures d’eau. Elles ne peuvent plus produire leurs biens ou leurs services, ce qui entraîne des pertes financières importantes.

La SEEG doit prendre ses responsabilités et mettre fin à ces coupures abusives qui causent tant de tort aux populations et aux entreprises. Elle doit investir dans ses infrastructures pour améliorer la qualité de son service et éviter les pannes. Elle doit également communiquer davantage avec ses clients pour les informer des coupures à venir et leur trouver des solutions de dépannage.

En attendant, les habitants et les entreprises victimes des coupures de courant et d’eau peuvent se tourner vers les associations de consommateurs pour défendre leurs droits. Nous demandons aux autorités compétentes de prendre des mesures pour mettre fin à cette situation et de sanctionner la SEEG pour ses manquements répétés à ses obligations.

BOUKAL RAHANDI Boris Bernard

À l’heure où nous écrivons cet article la police vient de disperser une foule venue manifester leur mécontentement.

De source sûre l’une des dernières machines qui tenait vient de lâcher. La situation est donc catastrophique à Port-gentil où, les populations vont devoir faire face au manque d’eaux et d’électricité pendant une période indéterminée.

D’après un observateur attentif de la situation, c’est le CTRI qui est mis à rude épreuve. Car comme pour le pont là dernière fois, les port-gentillais attendent voir son pragmatisme se réaliser chez eux, parce qu’ils n’en peuvent plus.

D’ici peu si rien n’est fait tout sera en arrêt ou presque. L’administration, et autres services. Les commerçants et particuliers payent déjà un lourd tribut. Si ce ne sont pas les appareils qui ont lâché, à cause des délestages, c’est le contenu des frigos et congélateurs qui est irrécupérable.

La grande question que l’on se pose est celle de savoir: qui va prendre en charge ces dégâts réels ?

Ce n’est surtout pas envisageable concernant Dame SEEG qui ne prend même pas déjà la peine de présenter ses excuses à sa clientèle.

Vivement que les plus hautes autorités gabonaises se saisissent de ce dossier afin de trouver une solution pérenne, au grand bonheur des port-gentillais qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Soulignons que pour l’heure la situation est sous contrôle mais pour combien de temps si rien n’est fait ?

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