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Libreville le 09 août 2024. Le 30 août 2023, le CTRI déposait le régime successoral des Bongo PDG ouvrant ainsi la porte à une véritable émergence de toutes les forces vives de la nation. Cédric Mendome, entrepreneur et acteur politique du deuxième arrondissement de la commune de Ntoum livre dans cet échange avec la presse locale sa conception et son appréciation de cette libération qu’il considère comme étant la réponse du très haut aux prières du peuple Gabonais qui a longtemps été opprimé.
L’UPR, le CTRI, la visite du président de la transition Président de la République Chef de l’État le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA dans l’Estuaire et son avenir politique , CÉDRIC MENDOME à cœur ouvert.
-Q- Qui est CEDRIC MENDOME ?
-R- Un gabonais père de six enfants qui fait dans l’entreprenariat depuis près de 15 ans. Il demeure dans le deuxième arrondissement de la commune de Ntoum et qui est impliqué dans la vie politique de son pays notamment comme ancien Vice-président de L’UDR.
-Q- Candidat aux élections générales d’aout 2023 dernier, comment avez-vous vécu les événements du 30 aout de la même année ?
-R- Comme l’ensemble des gabonais et surtout nous qui sommes en politique j’étais ému même si au départ je n’y croyais pas. C’est quand j’ai eu la confirmation que je me suis mis à genoux afin de remercier Dieu pour ce qu’il venait de faire pour notre pays le Gabon. Car je voyais en cet acte de l’armée une libération politique, morale et spirituelle en un mot une libération générale. Dieu avait écouté les pleurs des gabonais de tout bord et il est passé en action à travers l’armée.
– Q- le CTRI est à la tête du pays depuis ce 30 Août. Que pensez-vous de cette transition ?
-R- le CTRI est quelque chose de formidable qui soit arrivée au Gabon. ELLE est une vision une nouvelle manière de gérer la chose publique et d’agir. Ils ont montré à suffisance par son leader le président Brice Clotaire OLIGUI qu’ils ne sont pas arrivés là par hasard. Ils avaient pris le temps de réfléchir. Le Gabon et même le mode entier se réjouissent de leur présence à la tête du pays par les réalisations accomplies en si peu de temps. Dalleur la présence à la tête du pays de militaire est une réponse à la vision de mon président du parti le Docteur en stratégies militaire et actuel représentant du président de la transition Gervais ONIANE qui, très tôt avait proposé à ses pairs qu’en cas de transition au sommet de l’état, qu’elle soit menée par les militaires afin qu’ils inculquent de la discipline aux populations. Je pense que cette structure est ce qu’il nous faut dans ce pays pour vraiment le redresser. Vous savez après 50 ans de gestion opaques de la chose politique et économique faire ce que le CTRI présente en 9 mois, c’est louable nous sommes derrière eux comme un public derrière leur équipe nationale.
–Q- parlez-nous un peu du dialogue national inclusif d’avril dernier dont les recommandations conduisent au referendum de décembre prochain pour la révision constitutionnelle.
-R- Je tiens à saluer toutes les forces vives qui ont pris part à ce dialogue. Le premier véritable dialogue que notre pays ait connu depuis son indépendance. Je salue la qualité des échanges qui ne sont autres que l’expression des gabonais de tous bords longtemps opprimés. Les résolutions issues de celui-ci sont la volonté du peuple souverain. Elles donnent les pistes des solutions qui nous mènent à l’essor vers la félicité auquel nous rêvions depuis longtemps. Nous sommes agréablement surpris que ce soient les militaires qui sortent des casernes pour nous donner une leçon de démocratie. Le CTRI ne dicte aucune loi il exprime la volonté du peuple. Demain on ne dira pas que c’est le CTRI qui a décidé. En organisant le référendum de décembre prochain, le CTRI veut donner la chance au peuple de décider sur son avenir. Nous avons tan décrier certaines choses par le passer nous avons là l’occasion de les changer et d’améliorer certaines lois. J’invite dalleur les compatriotes à voter le oui pour qu’enfin nos voix ne soient plus détournées.
–Q- L’UPR le parti dont vous êtes le vice-président 1 du deuxième arrondissement de la commune de Ntoum se positionne comme étant le premier soutien politique du président de la transition. Parlez-nous un peu de cette prise de position.
-R- : l’Union Pour la république (UPR). Vous savez, a une position claire, déjà nous ne cessons jamais de remercier le président de la transition d’avoir bien voulu nommer à ses cotes notre président fondateur le Docteur en stratégies militaires Gervais Oniane. De ce fait, comment ne serions-nous pas l’allié numéro 1 du CTRI. Nous en sommes naturellement, parce que vous conviendrez avec moi que lorsque certains idéaux du Président de la république coïncident avec la vision de notre président du Parti. Alors nous ne pouvons que nous réjouir de cela, nous en sommes tout à fait ravies. Au regard des projets qui sont sur la table du Président il y a, celui de Libreville2 qui faisait partie du projet de société du Président de l’UPR. Comme je vous disais tantôt, voilà des militaires qui viennent nous donner une leçon de démocratie. Je constate avec réjouissance que le Président de la transition a regardé dans les projets de société de certains candidats pour en faire une base de progression de notre le Gabon. Par ailleurs nous avons la discipline militaire comme un autre point commun et nous voulons l’étendre dans tout le Gabon. Vous conviendrez avec moi que, dès lors que nous avons autant de points communs, nous ne pouvons que soutenir ce qui se fait à présent. Voilà pourquoi lors de notre dernière rencontre avec le Président fondateur, (nous le collège de vice-présidents), il nous a instruits, que nous devons soutenir totalement le CTRI pendant la transition et après la transition. Donc nous sommes sur tout l’étendue du territoire actuellement, le cap est maintenant fixé sur la diaspora, parce que, si nous voulons apporter un meilleur soutien au président Brice Clotaire Oligui NGUEMA, nous devons nous rassurer qu’il ait le contrôle de l’appareil législatif. Nous pensons que l’UPR peut lui apporter cette garantie de la gestion de l’appareil législatif au regard de son implantation et de ses structures de bases. Nous sommes sur le terrain, nous avons des personnes suffisamment aguerries, des personnes ressources pour relayer la volonté du CTRI dans tous les recoins du Gabon à travers l’UPR. Donc voilà un peu la vision. Nous sommes dans le partage du pouvoir comme certains peuvent le constater. Vous savez que le pays se gère avec des partis politiques, alors l’UPR a choisi le bon côté. Et nous avons jugé utile, et le président nous l’a dit, lors de nos grandes réunions, qu’il ne serait plus candidat aux prochaines élections présidentielles si le général Brice Clotaire Oligui Nguema répondait favorablement à l’appel à la candidature que l’UPR a lancé à Lambaréné. Alors il ne serait pas question de se mettre en face, non, nous nous mettons plutôt à ses cotes pour lui apporter notre soutien total. Étant donné que nous avons la même vision qui est de développer le Gabon
-Q- quel sera votre stratégie pour que le OUI l’emporte en décembre prochain ?
-R- la stratégie est simple mobiliser et rassurer nos militants pour le oui. NOUS avons plus de 20 milles fiches d’adhésion nous continuons un travail de terrain avec l’installation des cellules. Faire comprendre à nous militants le bien fondé du oui. Notre parti a une hiérarchie alors notre président nous a donné des instructions afin que tout soit mis en œuvre pour que le oui l’emporte. Le CTRI à amener une nouvelle génération de cadres, une nouvelle manière de faire dans ce pays. Donc voilà un peu pourquoi l’UPR se met en soutien total pendant la transition et après la transition. Et c’est le rôle que moi aussi j’essaie de faire dans le 2e arrondissement de la commune de Ntoum en tant que le premier représentant de L’UPR, amener les populations à comprendre qu’il faut qu’on soit prêt au moment venu. Nous devons être prêts pour apporter le soutien total dans notre arrondissement. Et pour l’instant nous sommes en train d’implanter des cellules dans tout l’arrondissement. Donc nous sommes suffisamment aguerris. Nous le faisons dans tout l’arrondissement de façon à ce que lorsque le président donnera le mot d’ordre ou quand l’appel viendra, eh bien, nous deviendrons des bons militaires. Nous nous lèverons pour répondre favorablement à cette appel et nous serons également outilles. Voilà un peu la stratégie que nous avons mise en place au niveau du parti, merci.
–Q- Le président de la transition Président de la république chef de l’état le général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a entamé une tournée républicaine qui l’a déjà conduit dans plusieurs autres provinces et prochainement celle de l’estuaire dont vous êtes originaire sera à l’honneur. Comment préparez-vous à le recevoir ?
-R- pour la réception du General BRICE Clotaire OLIGUI Nguema nous nous préparons à lui réserver un accueil chaleureux. Nous avons la chance d’être la dernière province à le recevoir nous allons exploiter les points forts des autres. L’engouement est là les populations sont super motivées. Nous allons mettre les petits plats dans les grands. Nous savons qu’il y aura plusieurs projets qui vont être lancé alors nous travaillons afin que aucun coin ne soit pas délaissé. Comme je vous l’ai déjà dit nous avons eu le temps d’observer les autres nous dans le département du Komo-Mondha les préparatifs vont bon train.
-Q- Comme tout homme politique vous avez une vision, laquelle : à court moyen, moyen et long terme ?
-R- comme tout homme politique c’est d’être élu on ne peut pas faire de la politique sans vouloir être élu. Mes équipes et moi y travaillons pour les échéances avenir. L’UPR le parti dans lequel je milite attend que les dates soient arrêtées. Dans le deuxième arrondissement dans lequel je réside tout est fait pour que tout soit sous contrôle le moment venu. Nous essayons de mobiliser le plus grand nombre de jeunes par les tournois de football et autres activités génératrices des revenus. Nous avons un parti ambitieux qui veut jouer le premier rôle et comme on le dit celui qui veut gagner la course de chevaux aménage sa monture. Nous nous préparons pour les échéances avenir.