Libreville le 26 mai 2021 (Globe infos). Plus rien ne va à Pizolub quand ce n’est pas la fille du président du conseil d’administration qui informe de la fermeture d’une station provinciale sur WhatsApp, c’est plus de la moitié de l’effectif de ce Fléron national qui va être virée pourtant, certifié à l’international grâce à la bravoure de l’ex équipe dirigeante qui, malgré les crocs en jambes des uns et des autres, elle pu la laisser sur une belle lancée. Mais Dans quelques jours, 112 employés de cette entreprise du secteur pétrolier vont devoir expérimenter le chômage, c’est du moins ce qui ressort de la rencontre d’hier le 25 mai 2021 entre le bureau du puissant syndicat du secteur pétrolier l’Onep et les employés de Pizolub.
C’est après la séance de travail de samedi dernier entre la direction générale de Pizolub et l’Onep que Mr Mayabi sylvain Binet le secrétaire général de ce regroupement syndical a convoqué une rencontre avec le personnel de l’entreprise, afin de leurs signifier que direction générale va procéder à un licenciement économique dans quelques semaines à la demande de l’état via la tutelle.
Une question taraude les esprits des employés et de l’opinion publique en ce moment, celle de savoir : Comment un gouvernement qui prône l’emploi pour tous et la relance économique peu aller contre sa propre politique ? si tel est le cas que ce soit lui qui exige ce licenciement.
D’autres questions surgissent comme par exemple :
-comment une entreprise que tout le monde prédisait un bel avenir il y a une année peut sombrer de la sorte au point de devoir se séparer de la moitié de son effectif?
Mieux qu’est devenu l’argent que l’ex équipe dirigeante affirmait avoir laissé dans un compte sécurisé ? Pour les salariés et le lancement de la production.
Comment est ce que le personnel qui cumule déjà plusieurs mois d’arriérés de salaire va accueillir cette nouvelle ? Et qu’elles sont les garanties que leurs droits seront bien calculés et payés à temps.
Qui tire les ficelles dans l’ombre entraînant un bien national à la fermeture ? À qui profite le crime ?
D’après un employé qui s’est ouvert à nous sous couvert de l’anonymat, « ce licenciement viserait en premier les employés recrutés par les anciens Directeurs Généraux ( Mr Pono et Guy Christian Mavioga) car, pour lui la traque à commencé dès l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante donc cette nouvelle n’est que la suite de ce qui avait déjà été initié en amont » a-t-il déclaré.
Toujours est-il que c’est plusieurs familles Gabonaises qui vont devoir se soumettre à d’autres exigences de la vie en ces temps de crise économique et sanitaire.