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Vie des entreprises/Pizolub la fin d’un rêve national : L’ONEP confirme le futur licenciement de 114/155 employés

Décidément plus rien ne va à Pizolub cette entreprise certifiée à l’internationale mais dévalorisée sur le plan local, par la gestion scabreuse de son dossier par le gouvernement et la nouvelle équipe dirigeante qui, depuis son arrivée n’a servi à ses employés que des soucis pour preuve, plus de 2/3 vont bientôt expérimenter le chômage car, un projet de licenciement de 114/155 d’entre eux est en cours. L’on se souvient qu’il y a encore une année, Pizolub avait fait rêver plus d’une personne lorsque l’ancienne équipe dirigeante avait réussi à décrocher plusieurs certifications en occident et même dans la sous-région.

Une vue de la chaîne de production

Cette information émane de la réunion que le directoire de L’ONEP le puissant Syndicat du secteur pétrolier, a tenu le samedi 19 juin dernier à son siège de Port-gentil avec le malheureux personnel de ce qui avec un peu de sérieux aurait pu devenir un fleuron national.

Dès ce lundi 21 du mois courant, les futurs ex-employés de Pizolub vont devoir se rendre au siège de L’ONEP qui veille sur le bon déroulement de ce licenciement honteux pour un pays producteur de pétrole qui vient de passer à côté de l’histoire en laissant passer l’ultime occasion d’avoir un label national. Les employés vont devoir donc se présenter à L’ONEP avec leurs bulletins de salaire et autres documents qui leurs lient à l’entreprise pour vérification afin d’être sûr des calculs qui vont être effectués et éviter d’autres mauvaises surprises.

À dire vrai cette situation honteuse ne laisse personne indifférent à commencer par le personnel qui ne comprend toujours pas comment les choses se sont autant dégradées en si peu de temps, alors qu’il y a à peine une année le rêve était permi avec l’ancienne équipe dirigeante qui ne demandait que la subvention de l’État pour rentrer en production et se lancer dans la conquête du marché local jusqu’ici contrôlé par Total et les autres, avant de pouvoir mettre en valeur ses certifications obtenues à l’international.

Une vue des fus Pizolub

Signalons au passage que, jusqu’à son départ, l’équipe dirigeante conduite par Guy Christian Mavioga n’avait malheureusement pas reçu cet appui de l’état pourtant promis par les chefs des gouvernements. La dite subvention tant demandée devait donner à Pizolub une autonomie financière au bout de six mois disait l’ex directeur général et créer plusieurs emplois directs. Au regard de la situation actuelle de l’entreprise l’opinion publique pense qu’il y avait là une volonté manifeste de tuer cette entreprise qui emploie pourtant des Gabonais.

Un Observateur averti de la situation ne comprend pas comment l’état et la direction générale peuvent soutenir l’idée de virer 114 Gabonais. Il se demande comment peut-on avoir autant d’argent pour payer les droits des licenciés au lieu d’injecter cet argent pour lancer la production des lubrifiants, surtout lorsqu’on sait que l’ancienne équipe dirigeante avait déjà acheté des additifs pour rentrer en production et pouvoir écouler les produits sur le plan national et international.

Dès vérifications entamées depuis lundi se poursuivent

À qui profite le crime? Une enquête parlementaire est sollicitée afin de mettre hors d’état de nuire ces ennemis de la république qui écument les administrations. Mieux, certains hauts cadres sont favorables à cette idée pour que plus jamais ça. Surtout que le Président de la république prône le plein emploie et certains s’amusent à licencier les 2/3 du personnel d’une entreprise où l’état est actionnaire majoritaire.

De qui se moque-t-on?

Où sont passés les deux (2) milliards de francs injecté par l’état ?

Qu’a-t-on fait avec les Un milliard quatre cents millions laissé par l’ancienne équipe dirigeante Pour que le personnel se retrouve avec plusieurs mois d’arriérés de salaire?

Autant de questions qui demeurent sans réponses.

Nous y reviendrons.

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