Le 27 avril dernier Le Gabon a célébré en différé la 12ème Journée Mondiale du Paludisme sous les thèmes: 《 zéro palu, je m’engage 》, et 《le paludisme ne passera pas par moi》. Pour cette année la Société d’Electricité et d’Eaux du Gabon(la SEEG) a été plus qu’un partenaire de lutte contre cette maladie qui fait beaucoup de ravages dans ce pays, en mettant à la disposition du personnel médical ses locaux pour la tenu des ateliers d’échanges.
Pour L’OMS, l’ambition principale est d’éradiquer cette maladie à l’horizon 2030 conformément aux Objectifs de développement durable (ODD) que s’est assigné le pays pour contribuer au bien-être des populations. C’est pourquoi Mme Anne Marie Ambourouet la représentante du Ministre d’état en charge de la santé, a déclaré que » l’engagement du secteur privé dans la lutte contre le paludisme au côté du gouvernement est une bonne chose et donne tout son sens au nouveau concept » zéro palu, je m’engage.
Pour la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme au Gabon cette année, Denise Mekam’ne le ministère d’état en charge de la santé, de la protection sociale et de la solidarité nationale a innové en organisant des échanges scientifiques entre partenaires de lutte contre la pandémie, ceux ci visaient à encourager les efforts consentis par tous les acteurs et permettre par la même occasion de s’approprier les stratégies à adopter dans les directives nationales de lutte contre cette maladie au Gabon.
L’utilisation des moustiquaires imprégnées, d’insecticide à longue durée d’efficacité, associée à une gestion saine du milieu vital et c’est à dire, l’assainissement de proximité lieux d’habitations aideront à réduire d’une manière significative, la propagation et la multiplication des vecteurs du paludisme par conséquent la transmission aussi.
Au Gabon, le paludisme demeure encore de par sa prévalence, près de 25%, la première cause de morbidité et la première cause de décès chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans.
On note également un accroissement de la prévalence des formes graves chez les enfants entre 5 et 10 ans, de plus en plus de forme d’urgence et les formes graves touchant les adultes aussi. Mais la création du vaccin qui est déjà dans la phase d’expérimentation dans plusieurs pays, le combat contre ce fléau là prendra une autre tournure positive. Il est bien de noter que le vaccin viendra en appui avec ce qui se fait déjà.
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